
WILD FRIDAY 2021
Après 15 jours de campagne pour la protection de notre biodiversité, la campagne Wild Friday menée par notre association Zoo de La Flèche for Nature s’est clôturée ce mardi 30 Novembre sur cette belle note : 1300€ reversés aux programmes de conservation.
En opposition au Black Friday, l’objectif du Wild Friday de mettre en lumière des réductions qui ont du sens, celles subies par notre biodiversité, est atteint ! Avec près de 250 participations, nous tenions à remercier notre communauté active qui oeuvre pour la protection de cette faune si menacée.
RENDEZ-VOUS EN 2022 !
LE ZOO DE LA FLÈCHE LANCE LE WILD FRIDAY !
Chaque jour, le Zoo de La Flèche s’engage au travers de son association Zoo de La Flèche for Nature pour la protection et la conservation de notre planète. WILD FRIDAY, en opposition au Black Friday, est alors l’occasion de mettre en lumière les réductions désastreuses subies par la faune sauvage. Après une année 2020 rythmée par une pandémie mondiale, une météo extrême, des feux de forêts dévastateurs, les populations d’oiseaux, de mammifères, de reptiles et d’animaux marins subissent un déclin alarmant.
C’est l’occasion d’ouvrir les yeux sur les réductions réellement importantes :
celles constatées au sein de la biodiversité !
1 BILLET ACHETÉ = 5€ REVERSÉS
LE ZOO DE LA FLÈCHE S’ENGAGE !
Face à des réductions alarmantes constatées sur la biodiversité, le Zoo de La Flèche, au travers de son association Zoo de La Flèche for Nature se mobilise pour récolter des fonds afin soutenir les programmes de conservation qui oeuvrent pour le cercopithèque de Roloway. Wild Friday : ce n’est pas une réduction qui vous est proposée mais une bonne action.
Du 17 au 30 novembre,
1 billet acheté valable jusqu’au 31 déc. 2022 = 5€ reversés
pour la conservation du cercopithèque de Roloway
TOUT AU LONG DE L’OPÉRATION WILD FRIDAY, RETROUVEZ CHAQUE JOUR UNE RÉDUCTION SUBIE PAR NOTRE BIODIVERSITÉ !
-50% DE PANDA ROUX EN MILIEU NATUREL EN 20 ANS
Dans l’Himalaya oriental, les populations d’Hommes ont doublé en quelques décennies tandis que le panda roux a reculé de près de 50%. La déforestation massive, la fragmentation progressive de son habitat et le braconnage ont désormais fait passer l’espèce sous la barre des 10 000 individus. De nombreuses menaces pèsent sur le petit mammifère classé « espèce en danger d’extinction ». La moitié de la population de pandas roux a disparu à l’état sauvage au cours des deux dernières décennies et « ce déclin devrait se poursuivre, voire s’intensifier au cours des vingt prochaines années », note l’UICN.
Source : Conservation Nature
-20% D’ANIMAUX VERTÉBRÉS DANS LE BASSIN MÉDITERRANÉEN EN 20 ANS
Près de 30 ans après les engagements du Sommet de Rio et malgré des lueurs d’espoir liées aux nombreux efforts de conservation, les résultats sont sans appel : l’abondance des populations de vertébrés du bassin méditerranéen a baissé de 20% entre 1993 et 2016 ; et même de 52% dans les écosystèmes marins et de 28% dans les écosystèmes d’eau douce. Parmi plus de 7 000 espèces de plantes et animaux évaluées par la Liste Rouge de l’UICN, 20% sont en voie d’extinction en Méditerranée. Aujourd’hui, la Méditerranée est la mer la plus polluée du monde. Chaque français génère environ 66kg de déchets plastiques par an. Plus de 10 000 tonnes finissent dans la Méditerranée. Si rien ne change, en 2050 il y aura dans l’eau plus de plastiques que de poissons.
Source : National Geographic
-45% D’HABITAT POUR LES TIGRES À CAUSE DE LA DÉFORESTATION
Au cours des dernières décennies, l’habitat du tigre a été dévasté, dégradé et fragmenté par l’activité humaine, essentiellement le défrichement des forêts pour l’agriculture, l’exploitation forestière et autres telles que la construction d’infrastructures routières. Au cours des 10 dernières années, près de 45% de l’habitat du tigre a disparu. La destruction à grande échelle de son habitat et la disparition de ses proies sont les deux autres principales menaces à la survie, à terme, du tigre à l’état sauvage.
-14% DE LA SURFACE DE FORÊT AMAZONIENNE EN 30 ANS
Durant ces 35 dernières années, la forêt amazonienne s’est réduite de 14 %, soit une superficie supérieure à deux fois celle de la France et une vitesse de déforestation 200 fois plus élevée. Aujourd’hui, on estime que chaque minute, l’équivalent de 30 terrains de football de surface de forêt tropicale disparaît dans le monde. Sur cette base, on prévoit la disparition totale de l’Amazonie vers les années 2150. En comparaison, entre 1492 et 1970, seulement 1% de la forêt amazonienne a été détruite.
Source : Nature Rights
-21,10% D’ÉLÉPHANTS SUR LE TERRITOIRE AFRICAIN EN 10 ANS
Le nombre d’éléphants africains a chuté de plus de 110 000 individus entre 2006 et 2016, passant le nombre à 415.000 spécimens. Entre 2009 et 2014, la population d’éléphants dans le Selous-Mikumi en Tanzanie a diminué de 66%. Depuis 1976 l’espèce a subi un déclin de 86% notamment en raison du braconnage. Le braconnage et le commerce illégal sont des formes importantes de surexploitation entraînant la mort de 3 éléphants par heure.
Source : WWF – UICN
-62,5% DE MANCHOTS DE HUMBOLDT EN 40 ANS
On estime qu’il reste environ 8 000 individus de cette espèce. La diminution de la population est due principalement à la surpêche ainsi qu’à la destruction de son habitat. Le réchauffement climatique, l’exploitation intensive du guano (excréments des oiseaux marins) et l’acidification des océans serait aussi à mettre en cause. Pour rappel, le manchot de Humboldt est un oiseau marin peuplant les côtes du Chili.
-13,40%, C’EST LA SURFACE DE LA BANQUISE QUI DISPARAIT TOUS LES 10 ANS
À cause du réchauffement climatique, la surface de la banquise décroît d’environ 13,4% chaque décennie. Les grands carnivores, ceux qui se trouvent au sommet de la chaîne alimentaire comme l’ours polaire, sont particulièrement sensibles à l’état de santé de leur écosystème. La banquise est vitale pour les ours polaires car c’est à la fois leur lieu de chasse, de repos et de reproduction. Les atteintes aux populations d’ours blancs sont les premiers signes visibles d’une menace à plus grande échelle qui affectent l’écosystème marin arctique. L’United States Geological Survey (USGS) a publié une étude sur les ours blancs : si la fonte de la banquise dans l’océan Arctique se poursuit, leur population mondiale, estimée à 22 000 individus, diminuera des deux tiers d’ici à 2050.
Source : USGS, WWF
-30% D’OISEAUX DES VILLES ET DES CHAMPS EN FRANCE EN 30 ANS
Les oiseaux occupent un rôle majeur dans l’environnement et sont d’excellents indicateurs de l’état de santé des écosystèmes. C’est pourquoi, depuis 1989, des observateurs collectent des données sur le terrain et les analysent pour mesurer l’évolution des 123 espèces d’oiseaux les plus communes en France via le programme de Suivi temporel des oiseaux communs (Stoc). La population des oiseaux des villes et des champs en France a ainsi décliné de 30 % en 30 ans.
Source : Futura Sciences
ZOO DE LA FLÈCHE FOR NATURE S’ENGAGE POUR LE CERCOPITHÈQUE DE ROLOWAY
Le Zoo de La Flèche et son association Zoo de La Flèche for Nature
soutiennent le programme de conservation ex-situ pour le cercopithèque de Roloway
avec le RASAP-CI et le Centre Suisse de Recherches Scientifiques (CSRS) en Côte d’Ivoire.
CERCOPITHÈQUE DE ROLOWAY
© Zoo de Mulhouse
Le cercopithèque de Roloway est un singe africain à queue fine et relativement longue, qui vit en bandes comptant plusieurs familles dirigées généralement par un dominant. Vivant au sommet de la canopée des forêts ivoiriennes et ghanéennes, le cercopithèque est une espèce endémique qui joue un rôle primordial pour l’écosystème en disséminant des graines en forêt.
- NOM : Cercopithèque de Roloway (Cercopithecus roloway)
- FAMILLE : Cercopithecidae
- ORIGINE : Afrique de l’Ouest
- HABITAT : Forêts pluviales primaires
- TAILLE : mâles 50 à 60 cm – femelles 42 à 45 cm
- POIDS : mâles 5 kg – femelles 4 kg
- LONGÉVITÉ : 30 ans
- IUCN : En danger critique d’extinction
UNE ESPÈCE MENACÉE
Les cercopithèques, friands de fruits, sont très mal vus par les paysans africains car ils pillent les vergers. Ils sont également fréquemment consommés et leur viande se trouve librement sur le marché, malgré l’interdiction légale. Mais la menace majeure qui pèse sur quasiment toutes les espèces de cercopithèques est la destruction massive de la forêt pour l’exploitation des ressources naturelles. Estimé à moins de 2000 individus, le cercopithèque de Roloway fait l’objet de programmes de conservation.
ZOO DE LA FLÈCHE FOR NATURE : MIEUX CONNAÎTRE POUR MIEUX PROTÉGER
IL Y A URGENCE À PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ !
Telle est la vocation du Zoo de la Flèche : émerveiller et faire aimer les animaux sauvages pour impliquer les futures générations dans la protection de la faune et de la nature.
Désireuses de s’impliquer fortement dans le domaine de la recherche et de la conservation sur le territoire national et international, l’association Zoo de la Flèche for Nature soutient financièrement et s’engagent sur le terrain aux côtés d’acteurs de la conservation pour deux raisons : agir et témoigner !
L’association Zoo de La Flèche for Nature répond à 3 missions capitales :
- Promouvoir la protection de la biodiversité des espèces animales menacées, et la protection de leur environnement en soutenant différents projets de conservation dans le milieu naturel. De fédérer, par tout moyen, le grand public et particulièrement les futures générations à agir ou participer, financièrement ou non, pour la protection de la nature,
- Éduquer par tous les moyens, matériels et immatériels, et de sensibiliser le grand public aux grands enjeux environnementaux, et notamment les visiteurs du zoo,
- Aider par tout moyen les enfants qui se trouvent en difficulté soit du fait d’une maladie ou d’un handicap, soit pour motifs économiques notamment liés à la pauvreté du lieu ou du pays dans lesquels ils vivent.